De retour sur la terre ferme après Ometepe, nous nous laissons convaincre par un jeune chauffeur sympathique de partager un taxi avec une autre personne. Nous ne savons pas bien où aller et en discutant avec lui, nous décidons d’aller à Playa Gigante. Il paraît que c’est moins touristique et moins cher, qu’on peut y manger du bon poisson juste pêché pour pas cher. C’est un vrai driver, qui nous raconte ses aventures avec sa classe S, qu’il manie gentiment. Un collègue à lui fait le même trajet et ils se saluent de temps à autre, se dépassent et se contournent sur le chemin. Il y a près d’une heure de trajet. On aurait pu prendre un bus de Rivas, la ville proche de l’embarcadère d’Ometepe mais nous sommes arrivés un peu tard et le traffic vit avec la lumière du jour principalement.


Arrivés là-bas, il nous trouve donc une chambre chez une nana qu’il connaît. Confort basique mais suffisant. C’est pas trop cher effectivement. On part se balader sur la plage, c’est mignon, c’est petit et il y a des bateaux de pêche dessus. Il y a une école d’espagnol au bout de la plage, un cours est en cours justement. On s’arrête pour boire un coup. On repart et on va boire l’apéro à la bière bien fraîche sur une terrasse de bar pour finir dans le restau en dessous où effectivement le poisson est moins cher et plutôt bon. Playa Gigante c’est sympa mais on en a rapidement fait le tour et il n’y a pas grand-chose à faire à part glander sur la plage ou dans le bar de plage de l’auberge un peu plus « in » du coin. D’ailleurs, on dirait que cette auberge organise une sorte de croisière d’une journée car on les voit emmener dans de petits bateaux des jeunes pour les déposer dans un plus grand bateau qui reste un peu là, part faire un tour et revient pour déposer des troupeaux de jeunes alcoolisés qui continuent la fête au bar de la plage pendant que nous y dégustons un cocktail.


Le lendemain nous repartons avec pour objectif d’aller rejoindre un éco-lodge dont Jack rencontré sur le chemin de Santa Teresa au Costa Rica nous a dit beaucoup de bien. Il n’y a pas vraiment de station de bus mais il est sensé y avoir un bus tôt le matin qui passe par là, alors nous attendons sur l’espace qui forme le bout de la route qui amène ici.

On a cherché à acheter de l’eau mais ils n’en vendent pas ici. On est très étonné, c’est le premier endroit où il nous est impossible de nous approvisionner en eau. Heureusement, il n’y qu’une heure de bus pour retourner à Rivas donc on en achètera là-bas. Les gens petit à petit s’attroupent alors on se dit que c’est bien là que le bus va arriver. C’est bon, on monte et on arrive à Rivas. La station de bus est aussi collée au marché. J’achète de l’eau en attendant Tom qui est parti chercher des sous. Lui se fait arnaquer par le taxi qui l’emmène à deux pas pour une somme faramineuse retirer des sous et moi, je découvre qu’ici l’eau est plus chère que le soda. Bon allez, on se casse.



Direction San Juan Del Sur, le spot touristique de la côte ouest. Nous nous attendons au pire après Manuel Antonio, pourtant en arrivant nous découvrons certes un village assez touristique, très construit mais ce n’est pas aussi décadent qu’à Manuel Antonio finalement.

Plutôt des petites boutiques de surfers, de petites auberges et des restaurants ainsi que quelques hôtels. Peut-être est-ce parce qu’au Nicaragua, les villages ont plutôt tendance à être construits avec de vrais bâtiments dans les endroits touristiques, du coup l’impression est de plus de propreté et moins de bordel. Je ne sais pas mais je souffle en me disant que ce ne sera pas trop oppressant. Casa Maderas est à 7km de San Juan Del Sur. Nous commençons le chemin à pied, les sacs à dos sur le dos. C’est physique mais on avance quand même, quoique le terrain devient assez sec, le chemin poussiéreux et le soleil monte dans le ciel. Heureusement, une voiture s’arrête et nous prend en stop, des pêcheurs du coin qui se baladent. Super sympas. On papote. Ils nous déposent à quelques mètres de l’éco-lodge et nous leur laissons un peu de sous pour se payer une bière puisqu’on ne peut pas les inviter vu qu’ils sont en route pour la plage d’à côté.



Il fait bon vivre dans cette partie du Nicaragua. A Casa Maderas, malgré les tarifs un peu élevés pour notre bourse, nous mangeons très bien. De plus Crisanto et l’ensemble du staff sont très accueillants. Nous allons à la playa Maderas en navette et découvrons une petite plage avec de superbes rouleaux bien structurés et longs qui font la joie des surfeurs. J’en profite pour une petite balade le long de la côte tandis que Thomas déclenche son appareil pour capturer les acrobates de la vague. Le sable est agréable, il y a une balade à cheval le long que je croise à l’aller et au retour, il y a plein de petits coquillages sympas et de petites criques dont certaines sont habitées par des campeurs qui semblent plutôt bien installés. Sur la playa, il y a de quoi dîner pour les touristes. C’est sympa et comme ce n’est pas hyper accessible plutôt calme malgré une fréquentation non nulle.



Bientôt il est temps de repartir et nous avons cette fois, pour une fois, réserver une chambre dans une auberge à San Juan. Ce n’est pas trop mal et le village étant petit, c’est bien situé. Nous sortons le soir dans une ville plutôt animée. C’est très sympa, dans la journée, nous nous sommes demandés s’il n’y avait pas un concert ou un festival organisé car il y a des stands qui poussent partout et une énorme scène sur la plage. Dans l’après-midi nous avons acheté une petite bouteille du rhum du coin pour goûter ainsi qu’un jus ananas-coco et un lait de coco pour faire un mix qui s’avère tout à fait délicieux et nous change de la sempiternelle bière, Imperial ou Pilsen au Costa Rica et Toña au Nicaragua. 


Le soir donc nous nous baladons dans l’ambiance festive en bord de mer. Et là, alors que nous achetons des bières, Tom se fait interpeller. C’est la nana avec qui il a bossé lors de son reportage dans le café au Salvador et qui habite là-bas sur une plantation. Incroyable coincidence alors qu’elle prend quelques jours de congés avec son copain. Puis nous croisons Lee , de la finca Bona Fide, visitée quelques jours plus tôt. Le monde est petit et se retrouve à San Juan Del Sur on dirait.

Nous terminons sur la plage, où le monde s’est attroupé, afin de voir de quoi il retourne sur cette grande scène. Le groupe qui jouait de la musique traditionnelle s’en va et… On nous projette la chaîne sport locale. Interloqués, nous regardons. Toute cette installation est en fait pour célébrer le printemps et accessoirement regarder la finale d’un championnat mondiale de boxe où l’un des deux combattants est du Nicaragua ! Quelle fierté pour toutes les personnes qui regardent !

Nous suivons le match avec les gens mais grosse déception, il perd. La fête tourne court, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais enfin, en attendant nous avons mangé sur un stand, un peu à l’écart du flot touristique, un bon plat local dans des assiettes en plastique et cuit sur le barbecue portable de la dame qui nous sert. C’est bon, consistant et pas cher.


Le soir donc nous nous baladons dans l’ambiance festive en bord de mer. Et là, alors que nous achetons des bières, Tom se fait interpeller. C’est la nana avec qui il a bossé lors de son reportage dans le café au Salvador et qui habite là-bas sur une plantation. Incroyable coincidence alors qu’elle prend quelques jours de congés avec son copain. Puis nous croisons Lee , de la finca Bona Fide, visitée quelques jours plus tôt. Le monde est petit et se retrouve à San Juan Del Sur on dirait.

Nous terminons sur la plage, où le monde s’est attroupé, afin de voir de quoi il retourne sur cette grande scène. Le groupe qui jouait de la musique traditionnelle s’en va et… On nous projette la chaîne sport locale. Interloqués, nous regardons. Toute cette installation est en fait pour célébrer le printemps et accessoirement regarder la finale d’un championnat mondiale de boxe où l’un des deux combattants est du Nicaragua ! Quelle fierté pour toutes les personnes qui regardent !

Nous suivons le match avec les gens mais grosse déception, il perd. La fête tourne court, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais enfin, en attendant nous avons mangé sur un stand, un peu à l’écart du flot touristique, un bon plat local dans des assiettes en plastique et cuit sur le barbecue portable de la dame qui nous sert. C’est bon, consistant et pas cher.


Voilà, il est temps le lendemain de repasser la frontière et de nous diriger vers San Jose, passage obligé pour rejoindre la côte Est cette fois du Costa Rica. Le passage de la frontière est aussi désagréable au retour et aussi peu clair. L’arrivée à San Jose, capitale du pays, est lugubre et nous descendons dans un quartier pas terrible et à l’écart des axes touristiques de la ville. Nous finissons par nous embarquer dans un taxi et lui demandons de nous amener dans un hôtel proche de l’arrêt de bus qui nous emmènera à Puriscal, où nous voulons passer visiter le Rancho Mastatal dont on nous a parlé avant de continuer notre route vers la côte. Le chauffeur est plutôt sympathique et papote en nous emmenant finalement dans un hôtel, bien gardé, juste à côté de l’arrêt de bus. Bien gardé on le comprend, en bas, il y a quelques établissements de machines à sous avec des personnes bien bourrées qui gueulent dessus. C’est pas hyper chaleureux comme endroit mais bon, nous descendons quand même en quête de diner, que nous trouverons au restaurant de l’arrêt de bus. Nous observons là le ballet de touristes paumés, arrivant tard le soir dans la ville et butinés par les chauffeurs de taxi sans avoir l’air de trop savoir où ils vont tout en dégustant notre pollo frito accompagné de son riz et ses frijoles. Le lendemain nous sommes bien contents de prendre le bus pour Puriscal. 



Lieux:

Casa Maderas

 

Portraits:

Crisanto