On débarque tardivement à Okinawa Airport. A part un contrôle de température à cause du coronavirus et une fouille légère à la douane, tout se passe relativement vite. On se retrouve à prendre le monorail, je retrouve le japon, les petits tickets et les transports tout propre (quoique ca ne détonne pas trop avec Taiwan à part sur le prix!)


L'hôtel à Naha est tout ouvert, on s'enregistre soi-même car il n'y a personne à cette heure-ci. Tout est ouvert, This is Japan! On sort sur la rue principale très touristique, on se fait un peu avoir dans une izakaya parce qu'on ne comprend pas bien le menu et que mon japonais est vraiment rouillé.


Le jour suivant on refait la rue principale de jour. C'est sympa mais bon ce sont surtout plein de boutiques. Par contre, on passe un super moment au Makishi Fish Market, à regarder les étals de poissons et fruits de mer d'abord puis à déguster des produits frais choisis en bas et cuisinés à l'étage. Moitié cru, moitié cuit pour en profiter au maximum. On essaye un poisson perroquet et un abalone, c'est délicieux.


Direction le terminal du bus de Naha pour aller rejoindre le Nago Terminal où Nobuyo nous rejoint pour nous amener à Kouri Island. Vous vous rappelez Eigensinn Farm? Avec Michael Stadtlander et Nobuyo et leur ferme-restaurant gastronomique, que nous avions rencontrés au Canada en Ontario? Eh bien ils sont à Okinawa, chez Nobuyo et ils ont un voisin avec une tiny house qui nous la loue pour un prix très raisonnable. Chouette!


Thomas oublie son téléphone en charge à Naha dans le terminal. Arrivés à Nago, j'explique la situation en Japonais tout pété. Ils arrivent quand même à retrouver le téléphone à Naha et sur ce, arrive Nobuyo qui me sauve pour finaliser la conversation.


Les quelques jours passés à Kouri en compagnie de Michael et Nobuyo sont absolument géniaux. La météo n'est pas à la fête mais nous passons de supers moments invités à dîner chaque soir dans la petite maison-contener si chaleureuse de Nobuyo. Nobuyo cuisine divinement des produits frais du jardin et des spécialités d'Okinawa et Michael adapte merveilleusement des recettes occidentales aux produits locaux, forcément ce sont des chefs! Comble du luxe, ils ont ramené du fromage et du vin, Thomas est aux anges! Nous rencontrons des amis et de la famille de Nobuyo et ce sont des dîners délicieux et plein de sourires avec l'envie forte de pouvoir recréer un environnement aussi chaleureux dans notre future ferme afin de les inviter à notre tour un jour!

La petite tiny house vient équipée de vélos et d'un panier de basket dont nous faisons bon usage. Les vélos nous emmènent hors de l'île et à notre retour, le vent est tellement fort que c'est difficile de pousser les vélos sur le pont qui relie Kouri. Nous apercevons lors de cette traversée, deux énormes tortues toute proche, magnifique, l'une presque beige et l'autre très verte ainsi que plusieurs autres au loin, on dirait qu'elles apprécient les jours de grand vent!

Petit à petit, je retrouve mes marques en Japonais et essaye de faire découvrir différentes petites spécialités très communes au Japon mais originales pour une première fois au Japon. Depuis Taïwan, Tom est un fan absolu des mochis et le mochi traditionnel (on n'en trouve qu'un dans un marché fermier, ça n'a pas l'air d'une spécialité d'okinawa) ravit son coeur et ses papilles.


Lorsque Michael repart pour le Canada, il est aussi temps pour nous de partir explorer d'autres endroits de Okinawa. Nous disons aurevoir à Nobuyo et Michael avec la promesse de se revoir bientôt.